
Douleurs et mémoire cellulaire transgénérationnelle : femmes
Douleurs et mémoire cellulaire transgénérationnelle : femmes
🌻 Et si les douleurs qui touchent tant de femmes n’étaient pas uniquement biologiques ? Et si elles étaient aussi le langage d’un féminin intérieur blessé, trop longtemps réduit au silence ?
Je reçois chaque semaine des femmes en souffrance. Certaines me parlent de douleurs chroniques, d’endométriose, de règles violentes, de tensions dans le bassin, de blocages intimes ou encore d’une fatigue qu’aucun examen ne parvient à expliquer.
Toutes ces douleurs ont un point commun : elles sont souvent incomprises et profondément invisibles.
🌻 Le corps des femmes porte une mémoire
🧬 Notre corps n’est pas qu’un ensemble de cellules. Il est une mémoire. Une mémoire vivante. Une mémoire silencieuse… jusqu’à ce qu’elle crie. Depuis des siècles, le corps des femmes a été contrôlé, jugé, utilisé, humilié, parfois même mutilé. La parole des femmes a été muselée, leur instinct nié.
Cette blessure collective, transmise de mère en fille, peut se loger dans le ventre, le cœur ou le dos. C’est ce que certaines approches appellent la mémoire cellulaire transgénérationnelle.
📌 Didier Dumas, psychanalyste français, membre de l’École freudienne de Paris et proche de Françoise Dolto, esprime dans son livre L’Ange et le fantôme, que les traumatismes, les secrets ou les douleurs non exprimées des ancêtres peuvent se transmettre inconsciemment, non pas par les mots, mais par le corps et les comportements des descendants.
Il appelle cela des “fantômes psychiques” : des mémoires émotionnelles invisibles mais actives, qui “hantent” le psychisme des générations suivantes, souvent à travers des douleurs ou des blocages. Et cette mémoire, lorsqu’elle n’est pas reconnue ou libérée, finit parfois par s’exprimer sous forme de douleur.
Des maux très concrets mais souvent minimisés
🩺 Quand une femme dit : « j’ai mal pendant mes règles », on lui répond encore trop souvent « c’est normal ».
😔 Quand elle dit : « je ne supporte plus qu’on me touche », elle se sent coupable ou incomprise.
💢 Quand elle explique que son ventre la brûle, qu’elle se réveille en larmes ou qu’elle ne supporte plus d’avoir des rapports… elle se heurte parfois à un mur médical ou social.
Les douleurs gynécologiques comme l’endométriose concernent environ 1 femme sur 10 dans le monde, mais il faut en moyenne 7 ans pour poser un diagnostic. Le vaginisme, lui, est encore trop souvent tabou.
Quant au syndrome prémenstruel sévère, il impacte profondément la vie de certaines femmes… mais reste peu exploré dans sa dimension émotionnelle.
🌻 Quand le corps cherche à nous dire quelque chose
👂 Je ne suis pas médecin, et je ne remplace jamais un traitement ou un suivi médical.
Mais mon rôle, en tant que thérapeute, est d’aller écouter l’autre dimension : celle que l’on ne voit pas.
Celle que le corps murmure quand les mots ne suffisent plus.
🌞 En hypnose humaniste, je travaille en conscience, sans dissociation, en laissant émerger les images, les sensations, les symboles.
C’est un espace sûr, où les femmes peuvent déposer ce qu’elles n’ont jamais dit, jamais compris, ou jamais pleuré.
Parfois, une douleur récurrente est liée à une expérience passée, enfouie dans la mémoire corporelle.
Parfois, elle est reliée à un héritage familial invisible.
Parfois, c’est tout simplement une émotion refoulée qui cherche un passage.
Des approches douces pour réparer le féminin
🌻 Ce que je propose, ce ne sont pas des solutions miracles. Ce sont des chemins.
✨ L’écoute profonde, dans un cadre bienveillant et sans jugement
🫶 La reconnexion au corps, en douceur, pour faire de nouveau alliance avec lui
💨 La libération émotionnelle, par l’hypnose ou d’autres outils de conscience
🌿 La réconciliation avec son histoire, parfois transgénérationnelle
🌸 Et surtout, la permission d’être femme autrement, sans devoir se sacrifier ni se taire
Le corps des femmes n’est pas un mystère. Il est une vérité.
Une vérité sensible, puissante, qui ne demande qu’à être entendue.
🕊 Les douleurs féminines ne sont pas des fatalités.
Elles sont souvent des messages.